Partager la publication "Visiter le parc national des Calanques, entre mer et terre"
Le parc national des Calanques est situé aux portes de Marseille. Ses grandes falaises calcaires plongent dans la Méditerranée et sont une image du parc connue à travers le monde. C’est le seul parc national d’Europe qui soit à la fois terrestre, marin et périurbain.
Quelle est l’histoire du parc national des Calanques ?
Situé au cœur de la métropole Aix-Marseille Provence, le site des Calanques est soumis à de nombreux risques menaçant ses équilibres écologiques. La fréquentation massive en période estivale, les incendies de forêt ou les prélèvements excessifs sont des exemples de dangers mettant en péril le site.
L’urgence d’agir pour préserver le site des Calanques des risques est constatée dans les années 90. Un Groupement d’intérêt public (GIP) des Calanques est créé en 1999 : il a été un facteur déterminant menant à la qualification du site comme parc national. C’est le 18 avril 2012 que le parc national des Calanques naît, à la suite de la signature du décret de création du parc par le Premier Ministre de l’époque.
Selon les chiffres communiqués sur le site officiel du parc, environ 2 millions de personnes visitent ce lieu chaque année, à terre et en mer. C’est un site qui présente un enjeu touristique majeur. Ainsi, pour développer à la fois cette attractivité touristique et la nécessité de préserver la biodiversité et le patrimoine, plusieurs acteurs institutionnels du tourisme de la région ont noué de précieux partenariats.
Que faire au parc national des Calanques ?
Au cœur du parc national des Calanques, les activités possibles ne manquent pas. Il y a déjà le paysage dont il faut savoir profiter. Outre la mer et les rochers calcaires, il y a toute une biodiversité à observer. Le parc recense 140 espèces terrestres animales et végétales protégées. Parmi les plus remarquables, il y a l’aigle de Bonelli ou le lézard ocellé pour la faune. Du côté de la flore, notons le genêt de Lobel, la Sabline de Provence ou encore des aromates que vous pouvez apercevoir au bord des sentiers comme le romarin ou le thym.
Des activités bien plus sportives sont possibles, tout en respectant la nature et les autres usagers :
• La randonnée. Pensez à bien préparer votre itinéraire avant de partir, prendre de quoi vous hydrater et manger dans votre sac, et prévenir des personnes de votre entourage.
• L’escalade. À ne pas pratiquer dans les espaces suivants : les zones d’éboulements des crêtes de Sormiou, la calanque des Pierres tombées, les espaces correspondant au biotope de la « muraille de Chine » et l’archipel de Riou.
• La plongée. Vous pouvez vous amarrer en mer à des bouées en surface, des bouées de sub-surface ou des arceaux sous-marins. Le type de dispositif dépend de l’endroit où vous plongez.
• Le kayak, en respectant l’interdiction de débarquement s’il y a un risque d’incendie élevé.
Pour les activités en lien avec la mer (kayak, pêche, navigation de plaisance, etc.), vous pouvez remonter des algues. Ne les rejetez pas dans l’eau et placez-les dans un sac à jeter dans une poubelle une fois que vous serez de retour sur la terre ferme. Sachez aussi que si vous croisez des cétacés au cours de votre sortie en mer, nager avec est interdit dans le parc national des Calanques.
Comment aller au parc national des Calanques ?
Vous souhaitez visiter le parc national des Calanques pendant vos vacances ? Sachez qu’il est facilement accessible par la route. Si vous circulez avec votre propre véhicule, vous aurez la bonne surprise de constater que les autoroutes sont gratuites vers Marseille depuis trois villes : Aix-en-Provence, Marignane et Martigues.
En période estivale, le trafic routier est dense. Vous avez la possibilité de prendre les transports en commun pour éviter de vous retrouver dans les embouteillages lors d’une sortie. Des lignes urbaines desservent le parc depuis Marseille.
Vous pouvez obtenir des informations sur les conditions d’accès au parc via une application : Mes Calanques. Disponible sur l’App Store et Google play, cette application vise aussi à informer les visiteurs sur l’histoire du parc, la faune et la flore qui la constituent. Les données mises à disposition peuvent être issues de contributions des visiteurs du parc.